Le grand écart
ou
les 51 nouvelles de la joie de vivre
Avant propos de Daniel Mesguich
Publié en décembre 2014
Ces 51 « nouvelles du front » constituent un objet littéraire non identifié. Pierre Debauche y pratique le grand écart entre constat de l’absurde folie des hommes et exercice de la joie de vivre.
Il se livre dans un cheminement narratif fulgurant qui nous conduit, des anecdotes de l’enfance, d’une vie d’homme sans regrets, à l’universalité de la condition humaine.
L’homme fuit les formes figées comme les étiquettes : le poème s’invite, surgit au détour d’un récit, manière d’aphorisme. Sans cesse à l’affût d’expressions singulières, Pierre Debauche défriche de nouveaux sentiers qu’il arpente en homme libre. C’est en faux naïf – il faut être un petit peu dupe, se plaît-il à rappeler – qu’il accueille l’altérité comme une chance sans cesse renouvelée de créer du sens.
Héritier d’une éducation paternelle déterminante, Pierre Debauche écrit comme il joue ou met en scène, dans une invitation permanente à l’apprentissage du désir. Il nous mouille jusqu’au cou : ces 51 nouvelles, souvent initiatiques, sont autant de petites vagues qui nous portent et nous jettent dans la vie, éveillant singulièrement, parfois brutalement, le désir de s’échapper, de fuir le conformisme et la bien-pensance. Au fil des textes, on entre en belgitude comme en humanité : Pierre Debauche nous entraîne dans cette quête farouche de liberté dont il faut bien payer le prix… Et de reprendre en chœur, avec lui : « Mais qui m’accueillera bordel ? »
- 52 récits drôles et émouvants d’une vie à hauteur d’homme.
- Une leçon de désir et de liberté.
- Un témoignage incontournable sur l’histoire du théâtre de 1950 à aujourd’hui.